Les apports des différents pays retour à l'accueil du dossier

L'ISS est construite par 16 pays: le Canada, le Danemark, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Belgique, le Brésil, la Hollande, la Norvège, la Russie, l'Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni, les Etats-Unis. . Les USA en finance la part la plus importante , suivis de près par la Russie.
Soyons honnêtes, cette station internationale est avant tout une station américano-russe, et encore les russes sont-ils très subventionnés par les USA. Les autres pays fournissent une part bien plus minoritaire au projet.



 Etats-Unis : la NASA est l'initiatrice du projet, et à ce titre la responsabilité de son bon déroulement lui incombe. Sa participation matérielle comprend la structure principale (poutrelles), quatre paires de panneaux solaires, trois nœuds de liaison incluant les sas d'amarrage pour les vaisseaux spatiaux et les autres éléments, et les réservoirs d'air respirable qui approvisionneront aussi bien les locaux d'habitation que les combinaisons spatiales tant américaines que russes. La NASA fournit aussi le module d'habitation (actuellement remis en cause), le laboratoire américain et le module de raccordement à la centrifugeuse.
La logistique sous la responsabilité de la NASA inclut la puissance électrique, les communications et le traitement des données, le contrôle thermique, le contrôle de l'environnement de la vie et l'entretien de la santé de l'équipage. Les gyroscopes de l'ISS (appareils servant à contrôler la position de la station dans l'espace) sont aussi sous la responsabilité de la NASA.

 

Russie : la RSA fournit un tiers environ de la masse de l'ISS. Un module de service habitable, qui sera le premier élément occupé par un équipage; un module d'amarrage universel qui permettra l'accostage de vaisseaux aussi bien américains (navette) que russes (Soyouz); plusieurs modules de recherches. La Russie est aussi largement impliquée dans le ravitaillement de la station ainsi que pour son maintien en orbite, en utilisant notamment des vaisseaux-cargos Progress. Le module de contrôle Zarya a été le premier élément à être mis en orbite.

 

Le Canada fourni essentiellement des bras robotisés de grande précision.

 

Le Brésil fourni deux plates-formes d'expérimentation montées sur les grandes structures en poutres qui soutiendront les immenses panneaux solaires.

 

Le Japon fourni un laboratoire (" Kibo " ce qui signifie espoir )composé de trois modules, deux pressurisés pour accueillir des scientifiques, et une platte-forme externe pour les expériences qui ont besoin d'être exposées au vide spatial.

 

L'Europe par exemple s'est fait tirer l'oreille pour participer, de nombreux responsables de l'ESA ( agence spatiale européenne - European Space Agency) voient encore l'ISS comme un gouffre économique sans réel intérêt scientifique. L'ESA est traditionnellement plus orienté vers une exploitation et une exploration de l'espace par des robots, plus économiques et beaucoup moins dangereux à faire évoluer dans l'espace que des humains.

Toutefois l'ISS a été décidé, et la majorité des états membres de l'ESA travaillent à l'ISS, notamment en fournissant le COF (Colombus Orbital Facility) module pouvant recevoir 10 palettes à instruments, dont la moitié européennes, et l'ATV (Automated Transfer Vehicle). Ils coopèrent aussi à la construction du CRV (Crew Return Vehicle). L'ESA est aussi responsable du bras manipulateur européen, qui sera utilisé depuis les plate-formes scientifiques et logistiques russes, ainsi que des systèmes de gestion de données du module de service. Sans oublier les lanceurs Ariane 5, qui seront utilisés pour le ravitaillement de l'ISS en carburant et matériel.

A noter que l'Italie fait un peu bande à part dans l'ESA en construisant des coupoles d'observation et surtout des "noeuds", sorte de couloirs pressurisés permettant de connecter entre eux les principaux modules.


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