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Ce saule croît naturellement au bord des eaux, surtout sur des alluvions, mais il est fréquemment cultivé hors de ces milieux pour produire de l'osier. On sait que les premiers récipients de l'humanité ont été confectionnés en osier avant l'utilisation de la terre cuite, les qualités de l'osier ne sont donc plus à démontrer.
L’osier ne se récolte plus à l’état sauvage comme on le pense encore parfois, mais il est cultivé en “plein champ” sur des pieds-mère qui chaque année sont taillés au plus court. Outre sa faculté phénomale d’adaptation et de reprise (il suffit de planter une branche de saule dans une terre humide pour qu'elle reprenne...), on lui reconnait aussi des qualités de dépollueur, puisqu’il serait à même de capter les métaux lourds en nettoyant le sol sur lequel il est planté.
L'osier n'est pas seulement récolté sur le saule osier, on utilise aussi :
- le salix triandra plus connu sous le nom de “noir de Touraine”.
- le salix alba vittelina, d’une étonnante couleur jaune d’or vraiment très décorative en hiver mais craignant les sols secs.
- le salix fragilis, frôlant les tons bordeaux très lumineux mais surtout très rustique et s’adaptant en toute circonstance difficile !
- le salix purpurea, allant du pourpre au vert, à la ligne élancée et souple.
 l'osier coupé sert bien sur au vannier pour fabriquer toutes sortes d'objets... |
 Il peut aussi être tressé vivant pour fabriquer des clotures, des murs, des tunnels,... |
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